Deuil périnatal - Quand la vie se mélange à la mort...

Pour certains bébés, le trajet s’avérera plus court que prévu... Après quelques jours, semaines ou mois vécus ensemble, les chemins se sépareront et chacun retrouvera sa propre destinée. 

Pas si facile ces petits ou grands bouts de grossesse, souvent niés ou banalisés par l’entourage…«Tu en referas un autre », « c’est mieux comme ça » sont monnaie courante; alors comment faire son deuil d’une grossesse qui n’a pas existé ? Que l’on doit « oublier »… 

Ce travail de deuil, je l’ai fait déjà avec de nombreuses mamans…

Parce que pour moi le travail de sage-femme est un travail de  passeuse quel que soit le chemin que les âmes choisissent… 

Parce que je trouve que chaque être humain a droit à une sépulture même si celle–ci est symbolique. Parce que j’ai croisé tant de femmes blessées et emmurées dans leur révolte et leur tristesse entourées de l’indifférence de leur entourage ou de leur maladresse… 

Tant de femmes restées sur une incompréhension : « pourquoi moi ?, pourquoi mon bébé ? » Tant de femmes qui pour faire leur deuil devaient d’abord être mère de leur enfant. Les mères le disent :  "faire exister quelque chose de beau" auquel on peut envisager de dire ou revoir au lieu de ce vide auquel on résiste de toutes ces forces.

Parce qu' enfin,  moi aussi j’ai des petits de l’autre côté et qu’ils font à jamais partie de ma famille…

L’accompagnement au moment-même de la perte du bébé manque parfois encore tellement d’humanité… la mort fait encore peur même (surtout ?) aux soignants et est encore vécue comme un échec par ceux qui se sont donnés pour mission de « sauver le monde » , alors on cache ,on nie, on oublie… 

Je souhaite donc accueillir en soins les mamans et/ou les papas, les frères et soeurs en perte d’enfants (quelle que soit l’origine de cette perte) et ceci dans un délai qui m’importe peu.

Il faut parfois des années avant de réaliser que cette tristesse ou notre colère toujours « aux aguets », c’est notre petit bout qu’on n’a pas pu laisser partir…   

A ceux et celles qui pour des raisons de maladies chromosomiques, virage cmv etc… auront à vivre le difficile trajet de la grossesse « sous haute surveillance » ;  j’aimerais dire : « investissez vos enfants depuis leur premier jour », n’attendez pas pour vivre vos  sentiments  le
résultat d’un examen ou d’un autre.
 
Quel que soit le trajet que vous aurez à vivre avec eux, dès que la grossesse commence, on EST maman/papa de cet enfant quoi qu’il arrive et le nier ne fait que rendre les choses plus difficiles. On ne peut se séparer d’un lien que l’on n’a pas construit…

Témoignages

"J'ai rencontré Dominique, en salle d'accouchement,  lorsque notre petite étoile s'est envolée trop tôt.Dominique nous a aidés à laisser partir notre petit trésor.
Un an plus tard, je me retrouve à nouveau enceinte, pour notre plus grand bonheur. Mais la grossesse était loin d'être facile et le deuil n'avait pas vraiment été effectué.

Grâce à la présence, la patience, la gentillesse, la sensibilité de Dominique, notre petit bébé s'est épanoui dans mon ventre avec beaucoup plus de sérénité. Notre Juliette, âgée de 4 mois maintenant, semble même réceptive à toutes nos émotions et est très attentive à tout ce qui se passe autour d'elle.

Je suis ravie d'avoir croisé le chemin de Dominique qui nous a énormément aidés tant dans ma grossesse que dans notre bien-être.Je ne manquerai pas de retourner la voir !
Dominique, MERCI !!!!"

A

« J’ai rencontré Dominique au moment de la perte de mon petit Sacha et son travail m’a vraiment aidé à trouver ma place de maman dans ce court passage sur terre et faire mon deuil de mon premier enfant en libérant les émotions les plus douloureuses. Dominique a ensuite accompagné ma deuxième grossesse pour Rafael, communiquer avec bébé, l’accompagnement et les soins énergétiques ont permis de dénouer les peurs et les obstacles personnels pour avoir une belle grossesse et un bel accouchement.  Un accompagnement précieux pour tous les parents. »

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